Los Angeles, le 18 février 2024
1ère lecture : du livre de la Genèse 9,8-15
Psaume : 24 (25)4-5.6-7.8-9
2ème lecture :1ère lettre de St Pierre 3,18-22
Evangile: de Saint Marc 1,12-15
Mercredi dernier nous avons commencé le temps du Carême et ce 1er dimanche de Carême, la Liturgie est pleine de symboles.
Le désert, l’eau, le déluge, l’arc en ciel.
Parlons du désert, de l’eau et de l’arc en ciel.
Le désert est le lieu de la rencontre avec Dieu.
Nous pouvons penser aux 40 ans que le peuple a vécu dans le désert avant d’arriver à la Terre Promise.
Nous pouvons évoquer les 40 jours pendant lesquels Moïse est resté seul dans la montagne avant de rencontrer Dieu et de recevoir les Tables de la Loi, les dix conseils que Dieu donne à l'humanité pour trouver le bonheur.
Nous pouvons rappeler que Jésus est resté 40 jours dans le désert pour se préparer à accomplir sa mission au milieu de nous.
Depuis mercredi dernier nous avons entamer les 40 jours qui nous conduisent vers la rencontre avec Jésus ressuscité, le jour de Pâques.
Nous sommes entrés dans le désert du Carême et avec la Liturgie du Mercredi des Cendres, l’Église nous rappelle que les quarante jours que nous avons devant nous, avec le jeûne, le partage et la prière doivent nous aider à nous rapprocher de Dieu et de nos frères et sœurs.
Le jeûne, la prière et le partage nous rappellent que comme dans le désert, nous pouvons réduire notre façon de consommer. Faire attention aux dépenses que nous faisons. Augmenter notre façon de partager. Prendre un peu plus du temps pour prier.
Le désert que nous avons à traverser en ce temps de Carême doit nous aider à nous priver des choses qui ne sont pas indispensables pour notre bonheur. A partager notre temps, notre argent et nos talents avec les frères et sœurs qui sont autour de nous, qui ont moins de moyens que nous et qui ont besoin de notre aide. Dans ces quarante jours nous pouvons visiter des malades ou des personnes âgées qui vivent dans la solitude. Profitons de ces quarante jours pour nous rapprocher de Dieu et de ceux et celles qui se sont éloignés de nous et qui attendent une réconciliation.
L’eau et l’arc en ciel sont aussi deux symboles que la liturgie utilise pour nous aider à vivre ce temps de Carême. L’eau est symbole de vie mais aussi de mort. Partout où il y a de l’eau la vie est possible. Nous savons qu’il y a aussi des catastrophes naturelles dans lesquelles l’eau est à l’origine de la mort.
L’eau nous rappelle le baptême. Pour que le baptême soit valide il est nécessaire qu’il soit fait avec de l’eau et que la personne qui le fait le fasse au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Par le baptême nous sommes sortis de la mort du péché et ressuscités à la vie avec Dieu. Le baptême nous permet d’entrer dans l’Église, de devenir membres de la famille de Dieu, frères de Jésus. Avec l’eau du baptême nous sommes purifiés du péché et nous acceptons d’être frères et sœurs de tous les habitants de la planète.
L’arc en ciel nous rappelle que Dieu s’est engagé à protéger notre humanité pour éviter une autre destruction comme celle qui s’est produite dans le déluge. La beauté de l’arc en ciel se trouve dans le rassemblement des couleurs très différentes qui ensemble forment une seule figure. De même, la beauté de la création et de l’humanité se trouve dans le rassemblement des hommes et des femmes très différents, originaires des multiples cultures.
Vivons notre baptême, plus proches de Dieu et de nos frères et sœurs.
Bonne route vers Pâques.
P Germán