Los Angeles, le 17 mars 2024
1ère lecture : du livre de Jérémie 31,31-34
Psaume : 50(51)3-4.12-13.14-15
2ème lecture :de la lettre aux Hébreux 5,7-9
Évangile : de Saint Jean 12,20-33
Ce dimanche est le dernier avant la Semaine Sainte. Partout dans le monde il y a des hommes et des femmes qui se préparent pour célébrer la fête de Pâques.
Les gens ne vont pas monter à Jérusalem, comme à l’époque de Jésus, pour célébrer la Pâque mais, ils vont aller dans une église pour le dimanche des rameaux, pour la messe chrismale, pour célébrer le dernier repas de Jésus avec ses disciples, pour écouter la Passion le Vendredi Saint ou pour célébrer la Résurrection du Christ dans la Vigile ou le jour de Pâques.
Aujourd’hui je vous invite à avoir une pensée et une prière spéciale pour le peuple Palestinien et particulièrement pour les chrétiens de Palestine et de Gaza qui, avec leur souffrance, accompagnent Jésus dans sa Passion.
L’Évangile que nous venons de proclamer dit que, dans la foule qui était montée à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de Pâques, il y avait des juifs Grecs de la diaspora qui voulaient voir Jésus.
Étaient-ils motivés par la curiosité, par le désir de rencontrer Jésus ou peut-être par l’envie de devenir ses disciples. L’Évangile ne dit rien sur leur motivation. C’est qui est sûr c’est qu’ils voulaient voir Jésus.
Aujourd’hui encore il y a au milieu de nous, dans nos familles, dans notre quartier et parmi nos collègues de l’école ou du travail, des hommes et des femmes de bonne volonté qui voudraient voir Jésus.
L’Église et tous les chrétiens ont la mission d’aider ceux et celles qui cherchent Jésus, pour qu’ils puissent le voir, le rencontrer et devenir ses disciples.
Beaucoup ne connaissent pas encore Jésus et il y a aussi des gens qui se sont éloignés de l’Église et de Dieu parce qu’ils ont une fausse image de Lui. Parce qu’ils n’ont jamais rencontré le vrai visage de Dieu. Parce qu’ils n’ont jamais vu Jésus.
Si nous voulons remplir notre mission dans notre famille et dans la société d’aujourd’hui, nous devons bien connaître l’identité de Dieu, la personnalité de Jésus.
Le Dieu que nous annonçons, le Christ que nous suivons n’est pas un Dieu tout puissant, un juge implacable, un dominateur ou un être invulnérable. Notre Dieu n’a rien à voir avec les dieux de l’antiquité ou les dieux qui annoncent les sectes ou les groupes extrémistes.
Notre Dieu est le Dieu de la croix. Nous suivons un Dieu qui est mort, comme le grain de blé, pour manifester son infini amour pour toute l’humanité.
Jésus est la présence de Dieu au milieu de nous. Il est venu sur la terre pour nous dire que Dieu est amour et que nous avons été créés pour aimer. Que notre vocation est de donner notre vie par amour, comme Il a donné la sienne par amour pour nous.
L’égoïsme, le repli sur soi, la peur de l’autre, les murs qui séparent, la guerre et les divisions entre nous conduisent vers la mort, vers la perte de la vie. La vraie mort n’est pas la perte de la vie physique mais le manque d’amour, l’isolation, la solitude.
L’Eucharistie est pour nous la source d’amour parce qu’elle nous permet de recevoir le « Corps livré » et le « Sang versé » par Jésus par amour pour toute l’humanité.
Si nous rencontrons des frères et des sœurs qui désirent voir Jésus, n’oublions pas de leur dire que sur la Croix ils vont découvrir le Dieu d’amour qui a donné sa vie pour nous. Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Bonne préparation vers Pâques.
P. Germán